La création entremêle différentes disciplines et différents langages : théâtre, marionnette, théâtre d’ombres, musique, chant, dessin en direct, corps en mouvement ainsi que les gestes de l’instrumentiste, les différentes partitions de l’orchestre.
Sur scène, trois personnages, trois aèdes, figures inspirés du hakawati (le conteur traditionnel arabe), des montreurs d’images itinérants, qui à travers l’acte artistique redonnent un ancrage humain et sensible à cette question du déplacement, de la migration, de l’exil, de la fuite.
Ces personnages, eux-mêmes dans l’errance, portent avec eux un amas d’objets usuels ou insolites, de l’instrument de musique au cadre d’une fenêtre de la maison qu’ils ont dû quitter, et recomposent les territoires en mouvement de la géographie intérieure de l’homme.
Ils nous proposent de retrouver pour eux même et pour le public, la propension naturelle de l’homme à être dans une relation poétique et sensible au monde, nécessaire à nos yeux pour qu’il puisse assumer sa condition
Quand la géographie physique n’offre plus de refuge possible, quand aucune terre n’est assez accueillante pour mettre fin aux errances, quand aucun retour n’est envisageable, un des lieux possibles pour matérialiser un refuge possible, sera celui, immatériel, du chant et de la musique.
Conte musical / Théâtre de marionnettes et d’ombres
– Création : Collectif Kahraba (libanais)
– Mise en scène : Aurélien Zouki
– Musique originale : Dzovinar Mikirditsian
Adapté au jeune public et aux familles
Représentations
Vendredi 20 juillet 2018 | 15h & 20h | Bois de l’Aune
Samedi 21 juillet 2018 | 11h & 15h | Bois de l’Aune
Plus d’infos au sujet du Festival d’Aix-en-Provence 2018 : www.festival-aix.com/fr